Rencontre avec François Matton mardi 7 mai au café Paradiso à Volx
FRANÇOIS MATTON
EN RÉSIDENCE AUX CORRESPONDANCES DE MANOSQUE
Première rencontre avec l’auteur :
MARDI 7 MAI à 18h30/ CAFÉ PARADISO • VOLX
Rencontre avec François Matton animée par Evelyne De Martinis
En partenariat avec l’Association par Sons et par Mots, la librairie la Carline de Forcalquier et la Bibliothèque Municipal de volx.
Possibilité de se restaurer sur place à l’issue de la rencontre, réservation auprès du café paradiso : 04 92 77 25 92
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EN RÉSIDENCE AUX CORRESPONDANCES DE MANOSQUE
Première rencontre avec l’auteur :
MARDI 7 MAI à 18h30/ CAFÉ PARADISO • VOLX
Rencontre avec François Matton animée par Evelyne De Martinis
En partenariat avec l’Association par Sons et par Mots, la librairie la Carline de Forcalquier et la Bibliothèque Municipal de volx.
Possibilité de se restaurer sur place à l’issue de la rencontre, réservation auprès du café paradiso : 04 92 77 25 92
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François Matton est né à Paris en mars
1969.
Enfance heureuse et insouciante perturbée par de violentes crises
d'asthme.
Bon élève dès la maternelle (bien qu'un peu effacé), il le restera
jusqu'à la fin de ses études aux Beaux-Arts de Reims et de Nantes.
Vivant de peu, se contentant d'un rien, son existence frappe par son
absence totale de faits remarquables : aucun voyage à l'étranger, aucune
aventure amoureuse, aucune rencontre fondatrice, aucune ambition
sociale, nulle tentative de sortir de l'ordinaire.
Il passe beaucoup de temps dans les bibliothèques municipales à
feuilleter tout ce qui lui tombe sous les yeux : de vieux romans jaunis,
des guides de voyage aux quatre coins du monde, des récits d'aventures
exaltés, des bandes dessinées écornées, des ouvrages mystiques, des
livres de recettes.
Mis à part de fréquentes promenades non loin de chez lui, son unique
plaisir consiste à rester seul dans son appartement à ne rien faire. Il a
d'ailleurs pour cela une disposition qui, pour le coup, semble
exceptionnelle. C'est un peu comme si ne rien faire coïncidait chez lui
avec le plus grand sentiment d'être.
Être quoi ? Essentiellement rien ? et c'est de cela qu'il semble tirer
sa joie.
La conscience de n'être rien l'amènerait au cœur du monde. N'étant
rien, il prétend se faire espace d'accueil pour tout. Et c'est
précisément cette ouverture qui le pousse à dessiner ce qu'il appelle «
les infinies manifestations du même ».
Il voit dans sa pratique du dessin, qu'il lie à l'écriture, une façon
de célébrer tout ce qu'il perçoit : le plus proche comme le plus
lointain, le plus trivial comme le plus noble, le plus grave comme le
plus léger. Tout vient se placer sur sa feuille sans aucune hiérarchie.
Tous les registres se mêlent indifféremment, ce qui donne lieu à de
curieuses rencontres.
C'est là que commence et finit la seule curiosité d'une existence des plus effacées.